Paris, un leader mondial du marché de l’immobilier commercial

Malgré le ralentissement économique ressenti dans le monde, le marché immobilier reste solide, avec des niveaux record de capitaux disponibles pour l’investissement.   Selon le groupe JLL, leader du conseil en immobilier commercial, les investisseurs continuent donc de cibler l’immobilier, mais avec plus de prudence et de sélectivité.   Cette activité a soutenu une activité importante en 2019, même si elle pourrait être légèrement inférieure à celle observée en 2018.

Les volumes d’investissements globaux augmentent dans le monde

Au 3ème trimestre, les volumes investis dans le monde de l’immobilier commercial et des services associés ont atteint 205 milliards de dollars, une performance en hausse de 13 % sur un an, portant le total des investissements depuis le début de l’année à 550 milliards de dollars, soit 1 % de plus que l’an dernier année.

Voici ce qu’il y a à savoir sur l’immobilier commercial :

Alors que l’Europe a connu un ralentissement des volumes d’investissement (176 milliards de dollars depuis le début de l’année, une baisse de 13 % sur un an) principalement dû à une baisse de l’activité sur le marché britannique liée aux inquiétudes des investisseurs sur le Brexit, l’investissement les volumes dans les Amériques, principalement portés par le marché américain, ont augmenté de 9 % en glissement annuel pour atteindre 245 milliards de dollars au cours des neuf derniers mois.   Parallèlement, le marché asiatique a atteint un niveau record de 128 milliards de dollars en 2019, soit une augmentation en glissement annuel de 10 %.

Paris en tête

Contrairement à la tendance observée en Europe, l’activité en France au cours des trois premiers trimestres de 2019 a augmenté de 16 % sur un an, atteignant 27 milliards de dollars.

Les flux d’investissements internationaux ont notamment visé le marché parisien: ils représentent à ce jour 41 % des montants investis en immobilier d’entreprise dans la capitale, soit 6,7 milliards d’euros, sur un total de 16,4 milliards d’euros. Une part dominante de ce capital international a été investie par les Sud-Coréens, qui cette année se sont concentrés sur le marché français au détriment du marché britannique.

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